Présente-toi en quelques phrases :

Soumya, je suis là avec la Drogheria depuis le mois de juillet, sur la formation d’ouverture et de fermeture pour travailler à l’épicerie, pour vendre les produits et les aliments de la Drogheria qui sont tout à fait bios, bien-sûr, pour servir les adhérents et adhérentes.

De temps à autres je veux bien m’intégrer pour la cuisine à la Cantine.

Comment as-tu découvert l’association ?

Je l’ai découverte par le biais de la professeure d’anglais de ma fille, et j’ai connu ce merveilleux monde.Après entretien pour inscription, on m’a appelé pour venir faire la formation d’ouverture de 08h30 à 11h00 et il fallait par la deuxième formation de 18h00 à 20h00.J’ai été parrainé par Jean-Baptiste qui m’a aidé à la formation du matin.

Au fur et à mesure, quand je fais une permanence, j’ai droit à une autre permanence, c’est un roulement soit toutes les semaines ou tous les 15 jours. J’aime bien venir travailler, mettre mon tablier, commencer, ranger,nettoyer,faire les prix, accueillir les adhérents et adhérentes.

S’il y a vente libre,on peut toujours donner des petites astuces et recettes, pour ne pas jeter.

Qu’est-ce que tu affectionnes le plus quand tu foules les portes de l’association ?

C’est une question qui demande beaucoup de réflexion, parce que la Drogheria c’est mon monde. A chaque fois que je consulte mon agenda et que je vois que je suis de permanence, je suis pressée de travailler, me présenter avec toute confiance et servir ces bons gens-là et j’espère continuer à le faire.

Peux-tu me raconter des anecdotes marquantes que tu as eu l’occasion de vivre au sein de l’association ?

Une fois je faisais la fermeture, c’était mon tour et je travaillais toute seule. Il commençait à faire noir, il faisait froid ce jour-là. Un homme entre à la Drogheria en disant bonsoir, au fond de moi j’avais peur. Il a commencé à lire les tableaux, regarder les étagères et il a pris place. Il me restait un quart d’heure, je faisais ma caisse, j’ai fais toute une histoire.

Et finalement,j’ai demandé ce qu’il voulait et il a sourit en me disant qu’il travaillait ici : « je suis le permanent qui vais prendre le relais ».

J’ai fait un « Ouf » avec un grand majuscule !

Quels liens directs as-tu pu tisser au sein de l’association ?

C’est ma deuxième famille. Tout le monde est bien ici, c’est une vraie famille.

Finalement, qu’est-ce que cette expérience représente pour toi ?

J’ai toujours aimé faire du bénévolat, je fais du bénévolat dans une autre association. Ça a toujours été mon rêve d’avoir une épicerie ou bien de travailler en tant que vendeuse. Cette occasion ne s’était pas présentée.

Pour avoir une épicerie il faut avoir des subventions ou un fonds de commerce,moi je n’ai rien de ces points. Sauf que j’ai connu un peu de monde et c’est eux qui m’ont fait confiance ici.