Présente-toi en quelques phrases :

Je m’appelle Martin, j’étais sur une thèse de sociologie et je me suis engagé de plus en plus dans des activités associatives l’année dernière. Je suis arrivé il y a deux ans maintenant sur Marseille, j’étais pas mal bénévole l’année dernière dans une association de la Belle de Mai, où j’ai emménagé et à la Cantine du Midi, plutôt dans la cuisine.

Et maintenant, je cumule des activités à la fois bénévoles et du coup je cherche des activités rémunérées associatives car je suis en fin de droits de chômage.

Je fais de l’accompagnement scolaire et des activités d’écriture avec des jeunes pour une autre association et je donne des cours en prépa.

Comment as-tu découvert l’association ?

On me l’a très vite présenté comme un endroit intéressant et puis assez vite pour financer l’association dans laquelle j’étais bénévole l’année dernière, où on a fait des cantines du coup pour autofinancer cette association.

C’est via la Cantine de soutien que je me suis plus impliqué dans l’association, où je me suis mis aussi à faire la cantine de temps en temps bénévolement et maintenant à la Drogheria.

Actuellement, comme j’ai un petit moins de temps qu’avant, les tranches de trois heures me conviennent parfaitement.

Qu’est-ce que cette expérience représente pour toi ?

Ça a débouché sur plusieurs choses : on a déposé une association avec un ami qui est domicilié ici (qui fait des ateliers d’écriture et de théâtre en prison).

J’ai proposé aussi une petite production pour me servir de la Drogheria comme une sorte de dépôt-vente car c’est une des choses qu’ils proposent ici.

Qu’est-ce que tu affectionnes le plus quand tu foules les portes de l’association ?

D’abord les personnes qui sont toutes adorables, un peu le joyeux bordel qui y règne, on va dire ça comme ça !

Quels liens directs as-tu pu tisser au sein de l’association ?

Il y a quelques personnes qui sont vraiment devenues des amis.

Peux-tu me raconter des anecdotes marquantes que tu as eu l’occasion de vivre au sein de l’association ?

Les premières cantines c’étaient très formateur, apprendre à se servir d’une cantine collective, semi-professionnelle. C’était passionnant, très intense physiquement et mentalement, mais c’était de très bonnes expériences, qui m’ont vachement lancées à faire la cuisine chez moi.